Il est impossible d’échapper totalement à la fièvre au cours d’une vie. La fréquence des épisodes de fièvre varie en fonction du mode de vie, de l’âge, de l’état de santé général, de l’exposition aux infections et de l’efficacité du système immunitaire de chacun, certes, mais tout le monde y passe à un moment ou à un autre.
Il est en effet courant de développer de la fièvre lors de maladies relativement banales comme les infections respiratoires, les infections gastro-intestinales, la grippe, les infections des voies urinaires, et les maladies virales en général. La température normale du corps, généralement située entre 36,5 °C et 37,5 °C chez l’adulte, grimpe alors au-dessus de 38 °C. Après avoir consulté un site intéressant, je suis en mesure de vous en dire encore plus sur le sujet.
La fièvre : alliée ou ennemie ?
En général, la fièvre est considérée comme une réponse bénéfique de l’organisme face à une infection ou une inflammation, car elle aide à lutter contre les agents pathogènes qui ont envahi le corps. Elle peut stimuler le système immunitaire, accélérer la production de globules blancs et inhiber la croissance des bactéries et virus. Cependant, une fièvre trop élevée peut être dangereuse et causer des complications graves, notamment des convulsions, une déshydratation, une altération de la conscience, et même des dommages aux organes internes. Cette double orientation de la fièvre doit nous pousser à systématiquement la quantifier, afin d’adopter le bon comportement en fonction de son caractère modéré (auquel cas on laisse faire les choses) ou sévère (auquel cas il faut chercher à faire baisser la fièvre et, surtout, appeler un médecin).
Comment savoir si on a de la fièvre sans thermomètre : Diagnostic rapide
Notre meilleur allié pour savoir si on a de la fièvre et à quelle intensité, est naturellement le thermomètre. Selon les cas (modèle de thermomètre, âge du patient, préférences et habitudes personnelles…), ce dernier peut être placé sous la langue, dans l’oreille, sous l’aisselle, ou dans le rectum. Si jamais vous n’avez pas de thermomètre sous la main, il existe heureusement d’autres méthodes permettant d’estimer si quelqu’un a de la fièvre ou non.
La méthode la plus courante consiste à toucher le front ou le cou du malade afin de ressentir si sa peau dégage une chaleur inhabituelle. Il faut utiliser pour cela le dos de la main, qui est plus sensible que la paume. Il est également possible d’utiliser ses lèvres ou ses joues, des zones où la peau est très fine, notamment si l’on s’occupe d’un jeune enfant.
La couleur de la peau du visage du potentiel malade peut également donner une indication. L’augmentation de la température corporelle a en effet tendance à faire légèrement rougir la peau.
Un rythme cardiaque élevé, une transpiration excessive, des frissons, une fatigue extrême, une déshydratation (soif, bouche sèche, urine foncée…), une perte d’appétit ainsi que des douleurs articulaires et musculaires sont également des symptômes qui accompagnent souvent la fièvre, et peuvent donc donner une indication de sa présence.